Mieux maîtriser la douleur du dos

douleur du dos

 

La douleur du dos est généralement la conséquence de tensions ligamentaires ou tendineuses consécutives à des efforts musculaires dont l’intensité et la répétition perturbent l’équilibre articulaire vertébral.

Elle peut être d’origine musculaire, ligamentaire ou nerveuse.
Mais il existe aussi des douleurs qui surviennent sans aucun effort. Nous en verrons les causes possibles un peu plus loin.

 

Mieux comprendre la douleur du dos

La douleur serait à l’origine de près de deux tiers des consultations médicales, c’est pourquoi elle fait l’objet de nombreuses études, tant fondamentales que cliniques. Il est indispensable de bien comprendre les mécanismes en jeu pour permettre l’élaboration  de traitements efficaces et durables.

La douleur est définie par l’Association internationale pour l’étude de la douleur (IASP) comme « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, en réponse à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite en ces termes ».

La douleur est un phénomène subjectif et individuel, ce qui la rend difficile à traduire. En effet, pour les autres, l’entourage, il n’y a pas de preuve formelle de notre douleur et de son intensité, comme pour la fatigue ou la bonne humeur.

 

Physiologie de la douleur du dos

La douleur fonctionne comme un signal d’alarme. Son principal rôle est de protéger l’organisme. Elle est généralement déclenchée lorsque le cerveau reçoit des messages indiquant que quelque chose de potentiellement nocif a été détecté.

Ainsi, si vous ressentez une douleur dans votre corps, c’est votre cerveau qui en est responsable.

 

douleur du dos

Le contrôle de la douleur se produit à différents niveaux

Au niveau périphérique, à l’endroit même où le corps a été agressé. La sensation peut être atténuée par les différents systèmes anti-inflammatoires et immunitaires de l’organisme avant de monter vers le cerveau.

Tout au long de la moelle épinière où la sensation douloureuse est modulée en passant par des filtres antidouleurs.

Au départ du tronc cérébral, à la base du cerveau qui produit des messages redescendant le long de la moelle épinière pour renforcer le contrôle de la sensation.

Au niveau du cortex où des études d’imagerie cérébrale mettent en évidence la complexité des circuits impliqués dans la sensation douloureuse et son contrôle.

On ne sait donc pas comment les émotions peuvent intervenir, en amplifiant ou au contraire en atténuant une douleur.

Par exemple : si, alors que vous vous penchez en avant pour ramasser un objet, vous ressentez une douleur subite au dos, cela signifie que des détecteurs de danger dans votre dos ont été déclenchés. Des messages sont envoyés via votre moelle épinière au cerveau qui estime s’il y a danger ou non.

 

La transmission des sensations de douleur

Il existe de nombreux relais dans la moelle épinière, dans le cerveau, où s’effectuent des modulations de la transmission des sensations de douleur par des mécanismes de contrôle.

Certains ont des effets facilitateurs (on perçoit davantage), d’autres sont inhibiteurs (on perçoit moins). L’apparition ainsi que le niveau d’intensité d’une douleur dépendent du déséquilibre de ces effets facilitateurs ou inhibiteurs.

 

Le cercle vicieux de la douleur

Douleur > Tensions musculaires > Focalisation > Anxiété > Baisse du moral > Stress > Douleur

Il existe diverses substances naturelles pour lutter contre la douleur, notamment les endorphines qui possèdent une action puissante semblable à celle de la morphine. On sait par ailleurs depuis longtemps qu’une douleur peut être inhibée par diverses manoeuvres, telles qu’un massage ou une pression, et que lorsque deux douleurs surviennent simultanément, la plus violente inhibe la plus faible.

La signification donnée à une douleur intervient pour beaucoup dans les perceptions individuelles.

Incertitude et absence d’explication sur les maux peuvent faire craindre une cause grave, et augmenter la douleur chez l’individu.
Le rôle des contrôles inhibiteurs de la douleur est important à retenir, car ils sont à la base du traitement pour l’enrayer.

 

Ces contrôles inhibiteurs sont sous la dépendance de plusieurs influences

La condition physique, l’attention mais aussi la présence d’une émotion telle l’angoisse, la peur d’avoir mal, la peur du lendemain, le stress.

La plupart des réactions du cerveau à la douleur sont influencées par des émotions, mais aussi par le lieu, le contexte dans lequel la douleur a été provoquée et par les pensées qui lui sont associées.

En cas de douleur persistante du dos, votre cerveau peut également réagir en envoyant des messages en continu alors même que le danger a disparu.

Lorsque la douleur persiste, elle peut aussi se mettre « en mémoire ». C’est ainsi que, dans une situation risquant de provoquer une douleur déjà vécue, la réaction spontanée, irréfléchie, sera de l’éviter. Notre corps se souvient d’expériences passées douloureuses et reconnaît la menace et le danger.

Par exemple, si vous vous êtes fait mal au dos dans le passé, vous avez peut-être peur d’effectuer certains mouvements. Quand
vous tentez de les accomplir, vos muscles se tendent et se rigidifient. Cela par réflexe de protection et de compensation d’une éventuelle menace pour votre colonne vertébrale.

 

ET MAINTENANT

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